Quand les Racines Vous Font un Clin d’Œil (et Vous Envoient au Tapis)
Attachez vos ceintures, ou plutôt, serrez vos grips ! Aujourd’hui, on va parler d’un sujet qui fait frissonner bon nombre de vététistes, du débutant au confirmé : les racines et les pierriers. Ces deux éléments du terrain sont souvent vus comme des obstacles infranchissables, des chausse-trappes qui n’attendent qu’un faux pas pour nous envoyer au tapis. Mais croyez-moi, avec la bonne approche et quelques réglages malins, ces cauchemars peuvent devenir de véritables terrains de jeu, des ballets techniques où votre vélo et vous ne ferez qu’un.
On ne va pas se mentir, la première fois qu’on se retrouve face à un mur de racines glissantes ou un champ de rochers instables, la tentation est grande de serrer les freins et de poser le pied. On a tous connu ce moment de doute, cette petite voix qui nous dit « attention, chute imminente ! ». Mais rappelez-vous, le VTT, c’est avant tout une histoire de confiance, de fluidité et d’un brin de folie. Alors, prêts à transformer vos peurs en sensations fortes ?
Racines et Pierriers : Pourquoi on les Dégueule (ou presque) ?
Avant de savoir comment dompter la bête, comprenons pourquoi ces sections nous donnent des sueurs froides.
- L’Imprévisible : Une racine, c’est fourbe. Elle peut être glissante (surtout humide), elle peut être une « rampe de lancement » involontaire, ou se cacher juste sous la couche de terre. Un rocher, lui, peut rouler, être tranchant comme une lame, ou former un escalier infernal.
- La Perte d’Adhérence : Bois mouillé, mousse, pierres polies… Autant d’éléments qui réduisent drastiquement le grip de vos pneus. Le vélo peut partir sans prévenir, et là, c’est la glissade assurée.
- La Secousse : Un pierrier, c’est un shaker géant. Ça secoue, ça tape, ça dévie. On a l’impression que le vélo va se désintégrer sous nous, et les bras, les jambes, tout prend cher.
- La Peur du Blocage : La crainte que la roue avant ne se coince entre deux rochers ou sur une racine saillante, entraînant un OTB (Over The Bar, le fameux « par-dessus le guidon ») mémorable.
Mais alors, comment fait-on pour passer de la trouille au « trophée » de l’obstacle franchi ? La réponse tient en trois mots : Préparation, Technique, et Réglages.

La Préparation Mentale et Physique – Le Secret des Champions (et des Riders du Dimanche Heureux)
Avant même de toucher à votre vélo, le plus gros du travail se passe dans votre tête. Oui, oui, vous avez bien lu.
L’Oeil du Tigre (ou plutôt du Sanglier) : L’Importance du Regard
C’est la règle d’or du VTT, et elle est 1000 fois plus vraie dans les racines et les pierriers. Votre vélo va là où votre regard se porte. Si vous fixez la racine géante qui vous terrifie, devinez où vous allez finir ? Exactement.
- Fixez la sortie : Quand vous entrez dans une zone technique, regardez le point de sortie, là où vous voulez arriver.
- Scannez le terrain : Votre regard doit balayer la zone. Cherchez la ligne la plus lisse, les « interstices » entre les rochers, la petite bosse qui peut vous aider à décoller un peu pour passer. C’est comme lire un livre, mais en 3D et à grande vitesse.
- Évitez les « points chauds » : Ne vous attardez pas visuellement sur l’obstacle le plus effrayant. Vous le voyez, vous l’identifiez, mais vous regardez au-delà, vers la solution.
Question pour vous, chers lecteurs : Lorsque vous abordez une zone de racines/pierriers, quel est le premier réflexe de votre regard ? Tendez-vous à fixer l’obstacle ou le chemin à prendre ? Dites-nous en commentaire !
La Confiance en Soi : Pas Que sur les Réseaux Sociaux
La confiance, ça se bâtit. Commencez petit. Ne vous jetez pas sur la section la plus hard de votre parcours dès le premier essai.
- Progression : Choisissez une petite zone de racines ou quelques rochers isolés. Passez-les plusieurs fois, à différentes vitesses. Familiarisez-vous avec la sensation.
- Visualisation : Avant d’aborder une section que vous craignez, visualisez-vous la réussir. Imaginez la sensation de fluidité. C’est une technique utilisée par les athlètes de haut niveau, et elle marche aussi pour nous !
- Respiration : On a tendance à bloquer sa respiration sous le stress. Respirez calmement et profondément avant d’entrer dans la zone technique. L’oxygène, c’est bon pour le cerveau et les muscles.
La Préparation Physique : Des Muscles, Pas Juste des Biceps pour la Photo
L’enduro, c’est physique. Les racines et les pierriers, encore plus.
- Bras et Jambes en Pompe : Vos membres sont vos suspensions naturelles. Renforcez-les ! Gainage, pompes, squats, fentes… Le renforcement musculaire aide à absorber les chocs et à maintenir le contrôle.
- Le Gainage : Un tronc fort, c’est la clé de la stabilité. Il vous permet de maintenir une position solide même quand le vélo bouge dans tous les sens.
- La Souplesse : Des articulations souples et des muscles détendus permettent de mieux accompagner les mouvements du vélo.

La Technique de Pilotage – Quand le Corps Fait Corps avec le Vélo
Maintenant que vous êtes mentalement préparé, il est temps de parler technique. Chaque mouvement compte.
La Position de Base : Votre Bouclier et Votre Ressort
C’est la fondation de tout. Sans une bonne position de base, vous êtes juste un passager secoué.
- Debout, Pédales à l’Horizontale : C’est la position « neutre » par excellence. Elle permet d’anticiper les chocs des deux côtés et d’avoir les jambes et les bras prêts à travailler.
- Genoux et Coudes Fléchis : Ne soyez pas rigide ! Vos articulations sont des ressorts. Plus elles sont fléchies, plus elles peuvent absorber les chocs et amortir votre corps. C’est votre « sag » personnel.
- Regard Loin Devant : On l’a dit, on le répète.
- Poids du Corps Centré/Légèrement en Arrière : Évitez de vous jeter en avant. Votre corps doit rester « au-dessus » du vélo, légèrement en arrière si la pente est raide, pour éviter l’OTB et laisser la fourche travailler.
Question pour vous : Êtes-vous conscient de votre position sur le vélo lorsque vous êtes dans une section technique ? Avez-vous tendance à vous raidir ou à rester souple ? Partagez votre expérience !
Le Regard et la Ligne : La Carte au Trésor des Racines et Pierriers
On l’a déjà évoqué, mais la ligne est primordiale.
- Lisez le Terrain : Repérez les zones les moins piégeuses. Cherchez les « couloirs » lisses, les rochers qui peuvent servir d’appui, les racines qui peuvent être « sautées » ou « passées entre ».
- La Ligne « Lourde » vs. la Ligne « Légère » :
- Lourde : Si vous devez passer sur un obstacle important (grosse racine, rocher), mettez du poids et de la détermination.
- Légère : Si vous voulez « glisser » sur plusieurs petites racines ou rochers, allégez l’avant (voir le point suivant).
Alléger l’Avant (et parfois l’Arrière) : Le Secret du « Vol Plané Contrôlé »
C’est une technique fondamentale qui fait des merveilles dans les racines et pierriers.
- Le « Traction Avant » : Avant une racine ou un petit groupe de racines, poussez sur vos pieds et tirez légèrement sur le guidon pour alléger la roue avant. Elle va « glisser » par-dessus l’obstacle au lieu de le percuter.
- Délester l’Arrière : Après le passage de l’avant, vous pouvez légèrement délester la roue arrière en fléchissant les jambes puis en les tendant au bon moment, pour qu’elle roule plus facilement sur l’obstacle.
- Le « Bunny Hop » Minimaliste : Sur un ensemble de racines ou un petit pierrier, vous pouvez faire un mini-bunny hop pour survoler les pires obstacles. Ce n’est pas un grand saut, juste une impulsion pour décoller de quelques centimètres.
Le Freinage : Douceur et Précision, Pas Panique !
Le réflexe est de serrer les freins. Grave erreur !
- Freinez AVANT la zone technique : Ralentissez à la bonne vitesse avant d’entrer dans les racines ou le pierrier.
- Lâchez les Freins DANS la zone : Ou du moins, dosez-les avec une extrême finesse. Freiner sur des racines ou des rochers glissants, c’est la perte d’adhérence assurée. Laissez le vélo rouler.
- Frein Arrière en « Contrôle » : Si vous devez absolument freiner, privilégiez un très léger freinage arrière pour contrôler la vitesse, sans bloquer la roue. L’avant doit rester libre de diriger.
Chapitre 3 : Les Réglages des Suspensions – Vos Meilleures Amies (si bien réglées)
Vos suspensions ne sont pas là juste pour faire joli. Elles sont vos alliées, mais seulement si elles sont correctement réglées pour affronter les racines et les pierriers. Un bon réglage peut transformer un vélo tape-cul en machine à lisser le terrain.
3.1 La Base : Le Sag
C’est le point de départ absolu. Le Sag est l’enfoncement de votre suspension sous votre propre poids, équipé (casque, sac, etc.).
- Pour l’Enduro : Généralement entre 25% et 30% à l’avant (fourche) et 28% à 33% à l’arrière (amortisseur).
- Influence sur racines/pierriers : Un Sag correctement réglé permet à la suspension de « coller » au terrain, d’absorber les petites aspérités et d’être réactive. Trop de Sag (trop mou) et votre vélo sera trop bas, le risque de taper sur les obstacles est plus grand, et il sera moins dynamique. Pas assez de Sag (trop dur) et le vélo ne « lira » pas le terrain, il rebondira sur les obstacles au lieu de les absorber, vous perdrez en grip et en confort.
3.2 Le Rebond : La Vitesse de Retour
Le rebond contrôle la vitesse à laquelle votre fourche ou votre amortisseur remonte après une compression. C’est crucial dans le technique.
- Réglage type pour racines/pierriers : Souvent, on cherche un rebond un peu plus rapide que sur des terrains lisses, mais pas trop.
- Rebond trop lent : La suspension ne remonte pas assez vite entre deux chocs rapprochés. Elle « talonne » sur les chocs suivants, et vous perdez du débattement effectif. C’est comme si votre suspension restait enfoncée, vous rendant le vélo très bas et moins réactif. C’est un peu le phénomène du « pack-down ».
- Rebond trop rapide : La suspension vous catapulte en arrière après un choc. Le vélo rebondit sur les obstacles, vous faisant perdre le contact avec le sol, le contrôle et l’adhérence. C’est dangereux !
- Comment tester : Effectuez des pressions rapides et répétées sur la suspension. Elle doit revenir rapidement sans vous « pousser ». Sur le terrain, un rebond bien réglé vous permet de passer plusieurs racines/pierres d’affilée sans que le vélo ne se « tasse ».
Tableau 1 : Influence du Réglage de Rebond
| Réglage Rebond | Impact sur Racines/Pierriers | Conséquences sur le Pilotage |
| Trop Lent | Suspension « pack-down » (reste basse), ne remonte pas assez vite entre les chocs. | Perte de débattement effectif, vélo bas, moins de grip, sensation de « coller » au sol, fatigue des bras. |
| Trop Rapide | Suspension « catapulte » le pilote, vélo rebondit sur les obstacles. | Perte de contact avec le sol, rebonds incontrôlables, manque de stabilité, fatigue intense. |
| Idéal | Suspension suit le terrain activement, absorbe les chocs tout en remontant juste à temps. | Meilleur grip, confort accru, plus de contrôle, moins de fatigue. |
3.3 La Compression : Le Gardien des Chocs
La compression gère la vitesse à laquelle votre suspension s’enfonce. Elle est souvent divisée en basse vitesse (LSC) et haute vitesse (HSC).
- Compression Basse Vitesse (LSC) :
- Influence sur racines/pierriers : Affecte le comportement sur les petites aspérités, le pompage au pédalage et la stabilité en virage.
- Réglage : Pour les racines/pierriers, on veut souvent une LSC pas trop fermée pour que la suspension reste active et absorbe les petites secousses, sans être trop molle pour éviter de pomper.
- LSC trop fermée : Le vélo rebondit sur les petites racines, manque de grip, fatigue les bras.
- LSC trop ouverte : Le vélo plonge trop facilement au pédalage ou en freinage, manque de soutien.
- Compression Haute Vitesse (HSC) :
- Influence sur racines/pierriers : Gère la capacité de la suspension à encaisser les gros chocs (réceptions de drops, gros rochers).
- Réglage : Pour l’enduro, on veut une HSC suffisamment fermée pour éviter de talonner sur les gros chocs, mais pas trop pour que la suspension puisse utiliser tout son débattement quand c’est nécessaire.
- HSC trop fermée : La suspension « tape » sur les gros chocs, on utilise peu le débattement, confort réduit, risque de déviation de trajectoire.
- HSC trop ouverte : Le vélo talonne fréquemment, sensation d’être « au bout du débattement », perte de contrôle sur les gros impacts.
Tableau 2 : Influence du Réglage de Compression
| Réglage Compression | Impact sur Racines/Pierriers | Conséquences sur le Pilotage |
| LSC Trop Fermée | Moins de sensibilité sur petites racines, vélo moins stable dans les secousses. | Moins de grip, fatigue rapide des bras, perte de confort. |
| LSC Trop Ouverte | Vélo s’enfonce trop facilement, « pompe » au pédalage, moins de soutien. | Moins de dynamisme, risque de « taper » sur les obstacles avec les pédales. |
| HSC Trop Fermée | Ne prend pas les gros chocs efficacement, tape sur les grosses racines/rochers. | Débattement non utilisé, rebonds violents, perte de contrôle, inconfort. |
| HSC Trop Ouverte | Talonne sur les gros impacts, vélo peu soutenu sur les gros sauts/drops. | Sensation de « passer au travers », risque d’endommager le matériel, manque de contrôle. |
| Idéal | Suspension active sur petites aspérités, mais retient bien sur gros impacts. | Confort optimal, contrôle maximal, sensation de « coller » au terrain, confiance accrue. |
Question pour vous : Avez-vous déjà essayé de modifier les réglages de votre suspension spécifiquement pour une section technique de racines ou de pierriers ? Quels ont été les résultats ?
3.4 Les Tokens (ou Volume Spacers) : La Progressivité
Ces petites cales que l’on ajoute dans la chambre d’air de la fourche ou de l’amortisseur permettent de rendre la suspension plus progressive en fin de course.
- Influence sur racines/pierriers : Si vous talonez souvent sur des grosses réceptions de saut, ou sur les sections très engagées avec de gros rochers, ajouter un token peut aider à mieux gérer ces impacts sans avoir à fermer la HSC à l’excès. Cela donne un « coussinnage » supplémentaire en fin de débattement.

Chapitre 4 : Les Autres Détails qui Font la Différence
Ce n’est pas que le gros matos qui compte !
4.1 La Pression des Pneus : Votre Amortisseur Numéro Un
C’est LE réglage le plus simple et le plus efficace pour affronter le technique. Un pneu bien gonflé vous fera rebondir sur les obstacles, tandis qu’un pneu trop mou risquera la crevaison par pincement.
- Racines/Pierriers : On cherche souvent une pression légèrement plus basse que sur du terrain lisse. Cela augmente la surface de contact du pneu avec le sol, améliore l’adhérence (surtout sur les racines humides) et permet au pneu d’absorber une partie des chocs, agissant comme un micro-amortisseur.
- Attention : N’allez pas trop bas ! Le risque de pincement (crevaison par choc de la jante sur un obstacle) ou de « burping » (fuite d’air du tubeless en virage appuyé) augmente drastiquement. L’utilisation d’inserts (comme CushCore ou Huck Norris) permet de rouler avec des pressions plus basses en toute sécurité.
- Point de départ : Commencez par les recommandations du fabricant et ajustez par petites étapes de 0,1 à 0,2 bar selon votre poids, votre style et le terrain.
Tableau 3 : Pression de Pneus Indicative (à ajuster !)
| Poids du Rider (kg) | Pression Avant (Bar) | Pression Arrière (Bar) | Notes |
| < 70 kg | 1.3 – 1.6 | 1.5 – 1.8 | Plus de tolérance aux basses pressions. |
| 70 – 85 kg | 1.5 – 1.8 | 1.7 – 2.0 | Bon équilibre polyvalence/grip. |
| > 85 kg | 1.7 – 2.0 | 1.9 – 2.3 | Risque de pincement plus élevé, les inserts sont fortement recommandés. |
| Avec Inserts | -0.2 à -0.4 par rapport à la pression habituelle | -0.2 à -0.4 par rapport à la pression habituelle | Permet de gagner en grip et confort sans risque de pincement. |
Ces chiffres sont des points de départ. Le type de pneu (carcasse, gomme), le type de jante (largeur), et votre style de pilotage influencent énormément la pression idéale.
4.2 Les Pneus : Le Bon Choix sur le Bon Terrain
- Crampons : Pour les racines et les pierriers, privilégiez des pneus avec des crampons bien espacés et proéminents qui peuvent mordre dans le sol mou et trouver de l’adhérence sur les surfaces inégales.
- Gomme : Une gomme tendre (ex: Maxxis MaxxGrip, Michelin Magi-X) offrira un grip phénoménal sur le mouillé et les rochers, mais s’usera plus vite. Une gomme médium est un bon compromis.
- Carcasse : Une carcasse renforcée (ex: EXO+, DoubleDown, Super Gravity) est fortement recommandée. Elle protège mieux des crevaisons et des pincements dans ces terrains agressifs.
4.3 La Tige de Selle Télescopique : L’Indispensable
Non, ce n’est pas un gadget. En enduro, et particulièrement dans les racines/pierriers, pouvoir baisser votre selle à la volée vous permet d’avoir plus de liberté de mouvement, de mieux bouger votre corps au-dessus du vélo et de déporter votre poids là où c’est nécessaire. Sans ça, vous serez gêné par la selle et risquez la catapulte !
Conclusion : De la Peur au Plaisir, Une Histoire de Confiance
Alors, chers amis vététistes, la prochaine fois que vous vous retrouverez face à un champ de racines tordues ou un pierrier infernal, rappelez-vous : vous avez les outils. C’est un mélange subtil de confiance en soi, de technique affûtée, et de réglages optimisés.
Ce n’est pas de la magie, c’est de la pratique. Prenez le temps de relire ces conseils, d’aller les essayer sur le terrain, de jouer avec vos réglages de suspensions et de pression de pneus. Au début, ce sera peut-être un peu maladroit, puis, petit à petit, vous sentirez la fluidité, la confiance.
Vous allez tomber, c’est certain. On est tous passés par là. L’important n’est pas de ne jamais tomber, mais de se relever, d’analyser, et de réessayer. Car c’est dans ces défis que l’on progresse, que l’on se sent vivant, et que l’on découvre toute la richesse du VTT Enduro.
Alors, prêt à dompter les racines et les rochers ? Le sentier vous attend ! Et n’oubliez pas de partager vos propres astuces et défis en commentaire. On apprend ensemble !
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