Un shan n° 5 monté aux petits oignons.
Aujourd’hui la majorité des fabricants VTT du globe utilise l’aluminium ou le carbone sur leurs modèles. Certains cependant comme Production Privée on fait le choix de miser sur l’acier, du Hardtail au tout suspendu la petite marque Andoranne a su au fil des années fabriquer des vélos de caractères au comportement et a la qualité exceptionnelle. Dylan un de nos lecteurs nous a présenté son Shan N° 5 fraîchement assembler par le magasin le repair du bike.

Salut Dylan, tous d’abord merci d’avoir pris un peu de ton temps pour répondre a nos questions et nous présenter ta machine. Que représente pour toi l’enduro VTT, depuis combien de temps pratiques-tu ?
Je viens du motocross, j’ai pratiqué ce sport en amateur en participant à différents championnats, j’ai roulé environ 15 ans de mon plus jeune âge jusqu’à mes études.
J’ai réalisé mes études dans le sport en 2015 et 2016. J’ai travaillé pour le staff Vtopo (Cédric Tassan) éditeur de topo guide de randonnée en VTT notamment et à l’époque importateur de la marque Intense USA.

C’est à ce moment-là que j’ai découvert le format enduro, vélo passe partout capable de monter comme de descendre. J’ai découvert une pratique technique qui mêle réflexions, vitesse et lecture du terrain… j’ai adhéré directement !
Sur quel vélo roules-tu actuellement, quelles ont été tes montures précédentes ?
Actuellement, je roule donc sur le production privée shan n° 5 avec l’édition de peinture martini racing. Avant celui-ci je roulais avec un Kona process 153 de 2016 en 27,5 que j’avais upgradé. Et avant ces deux-là j’avais un production privée shan classique en Hardtail (endurigide) en 27,5 une véritable tuerie !

Quel formats de roues préfères-tu 29 ou 27,5 pouces ?
Dur à décider pour avoir roulé les deux… Je trouve également ce ressenti très personnel étant donné que l’on pratique un sport individuel. Je dirais que le 27.5 est plus joueur, la remontée d’information est plus rapide et facile à détecter, c’est beaucoup plus vivace et facile à placer.
Le 29 pouces est pour moi un format plus sérieux, plus stable à haute vitesse et également dans le cassant, racines, pierrier… Il est plus physique à lancer, mais la conservation de la vitesse est meilleure que le 27.5 ainsi que le franchissement . Mais il pêche un peu du côté de la jouabilité et des basses vitesses. Mon idéal serait de posséder les deux, peut-être un projet à venir…
Pourquoi avoir choisi le Shan de production privée ?
Le choix n’a pas été difficile, une petite production Andorrane créée par deux passionnés de VTT qui aime les belles choses et notamment l’automobile de sport de l’époque avec des peintures replica sur leurs cadres. Je me suis tout de suite reconnue là-dedans. Et puis l’acier ! La moitié des gens qui ne sont pas renseignés ont peur de cette matière, car l’acier, ça pèse.

Là, il s’agit d’un acier cromo japonais haut de gamme en triple butted (3 épaisseurs) avec des tubes en 41,3. Accompagné d’une fameuse peinture perso qui réplique les célèbres couleurs des voitures de course qui ont participé à l’âge d’or du sport automobile !
Qu’elles sont les qualités de ce vélo ?
La stabilité, l’efficacité sur les hautes vitesses, l’absorption, sa capacité d’attaque, le look et l’exotisme. C’est un vélo qui aime être brutalisé, il faut être généreux à son guidon ! Ce qui en fait aussi un vélo un peu plus complexe que les autres et pas facile à apprivoiser.
J’avais lu un article dans la presse spécialisée qui ne le conseillait pas au novice en apprentissage de la discipline, je vois maintenant un peu plus de quoi ils parlent…
Par rapport à tes anciens vélos quelle différence y trouves-tu ?
C’est un vélo qui possède un avant-cadre très allongé et un angle d’attaque entre la fourche et le cadre très typé chopper, d’où la stabilité et sa capacité à accepter la brutalité.
L’acier est également très confortable et les secousses et vibrations sont mieux filtrées que sur mes anciens cadres en alu. Et puis le 29 ! Jusqu’à présent, j’ai toujours roulé sûr du 27.5.
As-tu prévu de prochaines modifications ou restes-tu avec le montage actuel pour le moment ?
Étant donné qu’il s’agit d’un montage à la carte il serait difficile de vouloir mieux tout de suite même si la perfection n’existe pas c’est déjà ma petite perfection à moi..

On va plutôt travailler autour des suspensions, commencer par un bon hydraulique des bons joints et ceux avec Fabien mon préparateur qui possède son atelier le repaire du bike.
À venir, j’aimerais bien essayer un ressort à l’arrière pour juger par rapport à l’air…
As-tu des particularités de montage sur ton Shan ( Freins, suspensions préparées, roues à la carte, petits gadgets, etc.) ?
Il est unique (rire). C’était la volonté de mon préparateur cycle Fabien du repaire du bike qui a décidé de me suivre dans cette aventure. Comme je fais de la création de contenu sur Instagram le but été d’avoir un vélo vitrine pour démontrer son savoir-faire. Le résultat est clairement là !
De mon côté, c’est un plaisir de rouler avec un beau et bon vélo avec lequel je vais pouvoir progresser et assouvir ma passion pour ce sport. L’exotisme attire aussi la curiosité d’autres riders et l’échange est donc plus facile.
Et pour finir, j’ai toujours pour habitude de dire qu’il n’y a pas de bons ou de mauvais vélos ou de bonnes ou mauvaises pièces. Mais les meilleurs sont ceux et celles qui nous correspondent le plus, car nous sommes seuls au guidon de nos jouets !
Merci Dylan d’avoir pris le temps de nous présenter ta formidable machine et à bientôt sur les chemins.
Plus d’informations :
Photographe : Timéo Konig
Préparateur cycles : Page Facebook le repaire du bike, Page Instagram le repaire du bike.
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