Transition Sentinel la polyvalence à l’état Pur

Transition Sentinel la polyvalence à l’état Pur

Deux ans avec le Banshee Rune : Clap de fin, place au show !

Après avoir passé deux années mémorables à dévorer des sentiers avec mon fidèle Banshee Rune, j’ai décidé qu’il était temps de changer d’air. Non pas qu’il m’ait lassé (impossible, ce vélo, c’est comme une vieille paire de baskets : toujours confort), mais l’appel de la nouveauté était trop fort. J’étais prêt à plonger dans un océan de choix : 27.5 ou 29 pouces ? Neuf ou occasion ? Montage à la carte ou vélo complet ? Enduro, all-mountain, trail… bref, le genre de dilemme qui donne des noeuds au cerveau et provoque des scrolls nocturnes sur les forums.

Obsession côte Ouest : À chaque coup de pédale, le rêve américain

Depuis toujours, j’ai un faible pour les marques venues tout droit de la côte Ouest, là où les montagnes flirtent avec l’océan et où les vélos naissent presque légendaires. Transition, Banshee, Knolly, Devinci : ces noms font pétiller mes yeux comme des feux d’artifice le 4 juillet. Mon cher Banshee Rune de 2019, un bijou canadien en 27.5, m’a offert deux années de descentes mémorables. Mais voilà, le moment était venu de lui faire des adieux émouvants et de me lancer dans une nouvelle aventure. Enter Transition Sentinel V2 2021, aluminium. Ça sent déjà l’épopée.

Gros débat : 29 pouces, génie ou trahison ?

Honnêtement, choisir entre le 27.5 et le 29 pouces, c’est un peu comme choisir entre deux desserts : on veut tout, mais il faut se décider. Moi, je venais de l’école du 27.5, rapide et joueur, et l’idée de passer au 29 me faisait un peu flipper. Et pourtant, surprise ! Le 29 pouces, malgré son gabarit, s’est révélé diablement agile dans les virages serrés. Franchement, j’ai pas vu la différence.

Mais niveau fun ? Le 27.5 garde une petite longueur d’avance. C’est comme comparer un cabriolet nerveux à une berline confortable : l’un est joueur, l’autre rassurant. Et pour les terrains chaotiques, avec rochers et cailloux qui veulent te jouer des tours ? Le 29 est roi ! Ça passe, ça flotte, ça gomme tout comme une baguette magique. Mention spéciale aussi pour la revente : le 29 est l’enfant chouchou du marché. Le 27.5 ? Désolé mon pote, mais t’es plus à la mode.

Neuf ou occasion : casse-tête ou coup de génie ?

Avec un budget de 2 000 euros, c’était la chasse au trésor pour un nouveau cadre. Les petites annonces ? Aussi désertes que la Death Valley. Heureusement, Yoda Bike à Metz avait la solution : un Transition Sentinel V2, tout neuf et tout beau, à 1 999 euros (avec amortisseur inclus s’il vous plaît). Avouez, c’est une finition digne d’un blockbuster.

Côté périphériques, j’ai opté pour du neuf aussi. Exception notable : la cartouche Fast Suspension que j’ai rapatriée de ma fourche précédente. Et pourquoi pas un vélo complet, me direz-vous ? D’abord, le prix me faisait tourner de l’œil. Ensuite, les composants montés de série sur le Sentinel alu m’ont laissé un goût de « meh ». Enfin, quoi de mieux que de monter son propre vélo ? Choisir chaque pièce, visser comme un artiste… un pur plaisir de mécano du dimanche.

Le vélo parfait existe-t-il ? Trail, all-mountain ou enduro ?

Spoiler : je cherchais le Graal, le vélo capable de grimper les collines comme une chèvre alpine et de descendre les pistes comme une fusée en chasse. Un mouton à deux roues ? Peut-être, mais le Transition Sentinel s’en approche. Ce petit bijou oscille habilement entre l’enduro robuste et l’all-mountain versatile, parfait pour mes sorties rando et mes séjours en montagne.

Le Spur aurait pu être un choix intéressant pour le trail, mais son cadre en carbone m’a refroidi. Et pour mes escapades en station, il aurait probablement fait la moue. Le Sentinel, lui, s’en sort haut la main : il grimpe bien, il descend encore mieux, et il a cette aura de « vélo qui peut tout faire ». Bref, le choix était fait, et j’étais fin prêt pour de nouvelles aventures.

Le début d’une nouvelle histoire

Le Sentinel V2, c’est bien plus qu’un vélo : c’est un partenaire de route, un ami fidèle qui promet de me surprendre à chaque sortie. Alors, prêts pour l’épopée ? Moi, j’enfile déjà mon casque.

  • Cadre : Sentinel V2 2021, taille M, aluminium.
  • Amortisseur : Fox Float X Performance Élite, 2 positions.
  • Fourche : RockShox Yari RC, débattement 160 mm, avec cartouche Yari Up Fast Suspension.
  • Roues : DT Swiss M 1900 Spline Ratchet, largeur 30 mm, format 29″.
  • Cassette : Shimano SLX M7000, 11 vitesses, 11-42 dents.
  • Chaîne : Yaban SLA H11 TI, finition or, 11 vitesses.
  • Dérailleur arrière : Shimano XT RD-M8000, 11 vitesses, chape moyenne.
  • Shifter : Shimano XTR SL-M9000, 11 vitesses.
  • Pédalier : Funn Ridge, plateau 32 dents, manivelles 170 mm, compatible 10/11 vitesses.
  • Disques de frein : Magura MDR-C, diamètre 203 mm (avant) / 180 mm (arrière).
  • Freins : Paire Magura MT5, hydraulique, haute puissance.
  • Câbles et gaines : Kit Jagwire Road and Mountain Pro, pour un changement de vitesse fluide.
  • Entretoises de direction : KCNC, ultra-légères.
  • Tige de selle télescopique : KS Kind Shock Eten-I, 125 mm, modèle 2021.
  • Commande de tige de selle : KS Kind Shock Westy, ergonomique.
  • Jeu de direction : Ritchey Comp, semi-intégré.
  • Potence : Funn Crossfire, diamètre 31,8 mm, longueur 50 mm, finition gris mat.
  • Cintre : Renthal Fatbar, élévation 30 mm, largeur 780 mm, pour un contrôle optimal.
  • Pneus : Michelin Force AM Performance Line (29 x 2,35, gomme Gum-X, arrière) / Michelin Wild AM2 (29 x 2,40, avant).
  • Pédales : Funn Black Magic, adhérence maximale même dans les conditions les plus boueuses.

Au pédalage, ça donne quoi ?

Ce Sentinel, c’est une véritable machine à propulser. Le rendement est bluffant, digne d’un petit trail nerveux qui mord dans chaque coup de pédale. La suspension ? Aussi discrète qu’un ninja : elle ne pompe quasiment rien, tout en restant super efficace. Dès ma première sortie, j’ai testé le vélo sur une boucle de 25 kilomètres, habituellement réservée à mes sorties Cross-Country. Un mix de plats rapides et de petites côtes pour chauffer les jambes… Et verdict ? Ce Sentinel pédale comme un chef.

Sérieusement, pour un vélo qui flirte avec les 16 kilos, il a tout d’un bon élève. Il va même étonner les sceptiques : vous savez, ceux qui ne jurent que par le poids plume. Bref, un pédaleur qui a tout d’un gagnant.

Est-il un bon grimpeur ?

Pour un enduro all-mountain, je dirais que oui ! Certes, il ne détrône pas les légendes du genre, mais il se débrouille avec les honneurs. Son efficacité au pédalage est un atout majeur : vous pouvez grimper des raidards bien raides (coucou les montagnes impossibles !) en gardant le rythme sans finir complètement KO.

Je l’ai mis à l’épreuve dans des montées bien techniques, avec racines et pierriers à gogo. Une fois bien positionné sur l’avant, la roue avant reste sage, ne se décolle presque pas du sol, même avec un angle de direction ultra-posé à 63,6 degrés. Contrairement à ce que j’aurais pu croire, cet angle ne pénalise pas du tout les ascensions. Mention spéciale à l’amortisseur Fox et à la cinématique : un duo efficace qui laisse l’arrière glisser avec fluidité sur les obstacles. Quant aux roues de 29 pouces ? Un vrai bonus ! Elles avalent tout sur leur passage, comme un rouleau compresseur, mais en version fun. Résultat : je valide complètement.

Quand la pente s’inverse… accrochez-vous ! 🚀

Alors là, mes amis, c’est la fête ! Et pas n’importe laquelle : un festival de sensations fortes. Quand ça descend, le Sentinel devient carrément un pousse-au-crime. Au début, je dois avouer que j’avais quelques doutes sur mon choix de roues. Sur mes spots habituels, je peinais à le bouger et à trouver mes marques, malgré ma connaissance des lieux au millimètre près.

Mais après avoir dompté la bête, un seul mot sort de ma bouche : WAOUHHHHHH ! En pente raide, le Sentinel inspire une confiance hallucinante. L’angle de 63 degrés joue un rôle clé : avec la roue avant bien loin devant, on se sent invincible, sans la peur du fameux OTB (Over The Bar, ou pour les non-initiés, « casser la figure en avant »).

Dans des singles bien pentus avec des passages de marches, ce vélo passe sans broncher. Même en bike-park, sur des pistes remplies de virages relevés, de pif-paf, de tables ou de doubles, il excelle. Il pousse à attaquer, à accélérer, et à explorer des limites que je n’avais jamais osé franchir avec mes anciens vélos.

Et les sauts, dans tout ça ?

Ah, les sauts. Clairement, ce n’est pas mon point fort. Mais ce Sentinel a changé la donne ! Il m’a redonné confiance et m’a permis de tenter des passages que je n’avais même pas imaginés avant. Il est stable en l’air, malgré un cadre relativement compact en taille M. Avec une meilleure technique, un pilote expérimenté pourrait carrément envoyer du lourd. Quant à moi, avec mon niveau intermédiaire, il m’a permis de progresser en toute sécurité, et ça, c’est énorme.

Quand les chemins deviennent techniques, le Sentinel reste imperturbable

Dès que les sentiers se corsent et deviennent plus exigeants, le Sentinel montre de quoi il est capable : encaisser sans broncher. Chaque caillou, racine, trou ou pierrier est littéralement gobé par ce vélo. Est-ce l’effet magique des roues de 29 pouces qui procure cette sensation ? Peut-être bien. En tout cas, le combo suspensions efficaces et grandes roues crée une véritable machine à rouler… ou devrais-je dire, un canapé sur ressorts, tellement le confort est au rendez-vous.

Côté suspension, l’amortisseur Fox Elite et la Yari RC équipée du kit UP de Fast Suspension travaillent en parfaite harmonie avec le reste du vélo. Ensemble, ils absorbent tout ce que la nature peut leur envoyer. Pas de drame ici, juste de la maîtrise.

Sur l’angle, ça grippe sévère !

Oh que oui, et même sévèrement ! Que ce soit dans des virages à plat ou relevés, ce Sentinel, associé à ses pneus Michelin, ne vous fera jamais faux bond. Il reste collé au sol avec une obstination impressionnante : pas de décrochage intempestif, juste une tenue irréprochable et une vitesse qui ne faiblit pas. D’un virage à l’autre, le rythme est fluide et efficace. Attention toutefois : comme je l’ai mentionné, la vitesse peut facilement vous griser. Méfiez-vous de ne pas surestimer vos capacités… sauf si finir dans le décor fait partie de votre programme.

Un vélo pour tous ? Définitivement oui !

La presse qualifie souvent le Sentinel de « bike à ne pas mettre entre toutes les mains », en affirmant qu’il nécessite d’être brusqué pour révéler tout son potentiel. Honnêtement ? Je ne suis pas totalement d’accord. À mon avis, ce vélo peut convenir à un large éventail de pratiquants : des débutants aux pilotes chevronnés.

Pour un novice qui manque d’assurance technique, le Sentinel offre une stabilité et une confiance incomparables sur tous les types de passages. En revanche, les pilotes expérimentés trouveront un bike ultra-performant, agile et capable de toutes les folies. En clair, le Sentinel s’adapte à son rider, quelle que soit sa maîtrise.

Conclusion : La polyvalence incarnée

Pour un premier enduro en 29 pouces, le Sentinel a nécessité un temps d’adaptation. Mais une fois apprivoisé, il s’est révélé être une machine tout simplement idéale. Polyvalence à l’état pur : c’est exactement ce que propose Transition avec ce modèle.

Encore une fois, la marque a fait un travail remarquable. Entre le look, le design, la cinématique et la géométrie, tout est pensé pour vous offrir un vélo capable d’affronter les terrains les plus hostiles sans broncher. Bref, le Sentinel n’est pas qu’un vélo, c’est une expérience. Et moi, je suis conquis.

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Je suis Max, le roi auto-proclamé du VTT… et des chutes spectaculaires. Enduro ou downhill (DH), peu importe le terrain, je suis là pour le dompter – ou pour vérifier si les rochers sont vraiment aussi durs qu’ils en ont l’air. Sur ce blog, je partage mes aventures mémorables (parce qu’honnêtement, qui pourrait oublier un vol plané dans une rivière ?), mes astuces pour rouler comme si on savait ce qu'on fait, et mes tests de matos qui ont survécu à mes cascades improbables. Si vous aimez rouler vite, vivre des moments d’adrénaline et rigoler des galères (à distance), vous êtes au bon endroit. Enfilez votre casque… et préparez-vous à rider avec style (ou pas) !

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