Roulez bien équipé cette automne

Les vestes et pantalons étanches ressortent des placards, les arbres se parent d’une couleur jaune orangé, les journées diminuent. Vous l’aurez compris, l’automne vient de pointez le bout de sont nez. Pour les plus téméraires, il va falloir vous équiper afin d’affronter cette saison impitoyable aussi bien pour vos machines que vos tenues.

Oui, mais alors quelles vestes choisir ? Comment trouver le pantalon qui me correspond ? Combien de couches de vêtements dois-je porter ? Lorsque l’on débute l’enduro ou le VTT en général ces questions peuvent vite devenir problématiques. À travers cet article, retrouvez nos quelques conseils pour braver cette saison sereinement.


Lorsque j’ai commencé le VTT j’ai été amené à rouler par tous les temps, et j’ai cru à tort que le faîte d’empiler plusieurs couches de vêtements pas forcement adapté, me permettrait de rester au chaud et au sec lors de mes sorties.

Que nenni, comme tout le monde j’ai vite ressenti les premiers effets cocotte minute et tous ses désagréments au bout de quelques kilomètres.

Cependant, il vous faut plusieurs couches de vêtements, afin de vous protéger des éléments extérieurs, mais elles doivent être choisies avec un soin tout particulier.

Une seule règle a retenir le système des TROIS COUCHES !!!!!!

Décortiquons tout ça :

Selon l’intensité de votre pratique, il faudra adapter les couches, la sensation de froid dépend en effet de celle-ci ainsi que des conditions climatiques.

Vous l’aurez compris le système des trois couches s’utilise sur la partie haute du corps. La première se compose d’un sous-vêtement technique, la deuxième d’un maillot et la troisième d’une veste.


La première couche :

Sous-vêtements techniques :

Sûrement l’une des plus importantes la première couche est un sous-vêtement technique de préférence a manches longues.

Pourquoi me direz-vous ?

Elle permet l’évacuation de la transpiration lors de l’effort et vous assure de rester au sec tous en vous offrant un apport thermique ainsi qu’une protection au vent.

Les fabricants d’aujourd’hui ont bien compris l’enjeu essentiel à apporter à la conception de cette première couche. Chacun disposant de sa propre technologie, je pense, notamment au maillot X-Bionic en laine Mérinos.

Niveau budget les tarifs débutent aux alentours des 25 euros et peuvent pour certains modèles plus haut de gamme atteindre plus d’une centaine d’euros.


Deuxièmes couches :


Le maillot :

Il a un rôle exclusivement thermique, il vous isolera du froid tous en conservant votre chaleur corporelle. En ces débuts de période automnale où les températures et la météo restent assez clémentes, vous pourrez éventuellement vous passer de la troisième couche.

Personnellement, on n’est jamais à l’abri d’une averse ou d’un changement brutal de météo surtout en montagne. Privilégiez un sac à dos avec votre veste en cas d’intempéries.

Concernant le budget les tarifs varient d’une vingtaine d’euros a plus de cent cinquante pour le haut de gamme.

La troisième couche :


La veste :

Étudier afin d’être la plus respirante possible elle permettra d’évacuer l’humidité rejeter par les deux couches inférieures.

Plusieurs modèles sont disponibles sur le marché, poches téléphones étanches, multiples aérations, étanchéité des fermetures éclairs, capuches vous l’aurez compris le choix d’options disponible est assez conséquents.

Roulant une grande partie de l’année en Bretagne ou la pluie est omniprésentes trois critères primordiaux m’on orienté afin de trouver le produit qui correspondent a mes attentes. Le premier, l’imperméabilité la deuxième la résistance a l’abrasion, la troisième la respirabilité de l’ensemble.

Oui, mais comment savoir si ma veste est bien imperméable ?

L’imperméabilité est la capacité d’un tissu à empêcher l’infiltration de l’eau. Une unité de mesure existe afin de calculer la résistance à l’eau de votre textile il s’agit du Schmerber , plus il est élevé plus la veste est imperméable.

Comment ça se calcule ?

Retour sur les bancs de l’école pour calculer le Schmerber deux méthodes existent la colonne d’eau et la douche.

La colonne d’eau :

Ce test mesure la résistance d’un tissu à la pression de l’eau.
Les résultats du test s’expriment en mm de colonne d’eau. Ou mm Schmerber (du nom de l’industriel textile Charles Edouard Schmerber qui a créé cet outil de mesure).

1 Schmerber = 1 mm colonne d’eau = 0,1 mbar.
La pression moyenne de la pluie se situe entre 1 000 à 2 000 Schmerber. On considère donc qu’un vêtement qui résiste à la pression d’une colonne d’eau de 1,3 mètre d’eau (soit 1 300 mm) est imperméable (conformément à la norme ISO 811).

Mais attention, une veste conçue avec un tissu imperméable à hauteur de 2000 mm Schmerber vous protégera de la pluie, mais peut-être pas d’une averse ou d’un orage durable.

La douche :

Placé sous une douche on test l’imperméabilité globale des produits, afin d’analyser les entrées d’eau par les différents orifices tels que les zips, fermetures ou autres.

La veste de pluie doit être simple avec le minimum d’ouvertures afin de préserver une bonne étanchéité, une veste est généralement composée de trois couches une imperméable, une respirante et un tissu intérieur léger.


Comme pour les deux autres couches, plusieurs matières et technologies sont disponibles sur le marché, la plus connu et reconnu étant le Gore-Tex, un tissu qui a su faire ses preuves dans tous les domaines outdoor et militaire.


Oui, mais comment savoir si ma veste est respirable ?


Tous d’abord il faut savoir que la respirabilité est la capacité d’un tissu a évacué la vapeur d’eau.


Comme pour l’imperméabilité la respirabilité aussi a le droit à son petit calcul savant et ces unités de mesure : Le MVTR ainsi que le RET. Pour la première plus l’indice est élevé plus le tissus est respirant pour la deuxième il s’agit de l’effet inverse moins l’indice est élevé plus celui-ci est respirant.


RET ( Résistance-Evaporation-Transmission ) :


Il mesure la résistance le textile et sa capacité a évacué l’humidité comme cité précédemment plus le coefficient est faible plus la veste sera respirante. Les marques américaines telles que Gore-Tex utilisent majoritairement cette mesure.


Tableau de références :

RET inférieur à 6 : Très respirant

RET entre 6 et 12 : Respirant

RET entre 12 et 20 : Faiblement respirant

RET supérieur à 20 : Non respirant

Le MVTR ( Taux de transmission de la vapeur d’eau ) :

Le calcul s’effectue en mesurant la quantité d’eau sous forme de vapeur que le tissu laisse passer en 24 h. Plus l’indice est élevé plus la respiration est optimale.

Tableau de références :

MVTR 30 000 : Extrêmement respirant

MVTR 20 000 : Bonne respirabilité

MVTR 10 000 : Respirant

MVTR 5000 : Peu respirant

Les fabricants européens et français utilisent principalement cette formule de calcul.

Le choix de la veste reste cependant très personnel ,certains pratiquants souhaiteront plus de poches d’autres des aérations supplémentaires autant de critères qui sont a prendre en compte lors de votre achat.

Attention, les prix peuvent grimper extrêmement vite sur ce type de produit selon les options que vous choisirez. Les prix actuels variant de 60 euros a plus de 400 euros.

Le Pantalon :

Avoir les jambes au sec et au chaud reste un impératif quand on roule sous la pluie ou dans le froid. Ces dernières années, les marques ont développé des pantalons de plus en plus efficaces de manière à faciliter le pédalage, le confort et la protection grâce à l’utilisation de nouvelles technologies.

L’évolution des coupes facilite le port de genouillères très utile en Enduro et All-Mountain. Les pantalons se doivent d’être résistant non seulement aux chutes, mais également a l’abrasion qui sera amplifiée lorsque l’on roule en milieu humide. Les technologies actuelles permettent de travailler avec des matières nobles telles que le Kevlar ou le Cordura.

Opter pour un pantalon imperméable et isolant, plusieurs enduristes que j’ai pu croiser roulent avec un pantalon type randonnée montagne, pour les plus frisquets vous pouvez choisir l’option leggings si les températures deviennent vraiment basses.

Concernant les tarifs, les premiers prix débutent aux alentours des 70 euros et peuvent atteindre les 300 euros pour les modèles plus haut de gamme.

Les chaussettes :

Avoir les pieds humides est sûrement l’une des sensations en VTT les plus désagréables.

Aujourd’hui nous pouvons trouver sur le marché différents modèles avec différentes fibres plus ou moins efficaces pour ma part j’ai opté pour les Endura BaaBaa Mérinos possédant un rapport qualité/prix qui correspond a mes attentes.

Ce type de laine permet a la chaussette de réguler la température corporelle, tous en permettant la bonne évacuation de l’humidité, en isolant la peau lorsque les températures deviennent négatives. Prévoyez un budget compris entre 12 et 40 euros.

Les chaussures :

Pour l’automne ou l’hiver, certains fabricants comme Northwave, Mavic ou Fiveten proposent des modèles spécialement destinés à cette saison. Grâce à une chaussette néoprène qui remonte sur l’ensemble de la malléole et de la cheville adieu les infiltrations d’eau.

Bien sûr, ces chaussures sont extrêmement chaudes pour rouler le reste de l’année un détail à ne pas négliger si votre budget est ric-rac. Privilégier l’option chaussettes en Mérinos cité précédemment moins coûteuse .

Pour ma part, je viens d’investir dans une paire de Five Ten Freerider combiner a ma paire de chaussette Endura qui m’offre un confort à toute épreuve lors de mes sorties automne/hiver.

Encore une fois, le budget démarrera aux alentours des 80 euros et flirtera aisément les 230 euros, pour le haut de gamme.

Les gants :

Il faut savoir qu’une grande partie de notre chaleur corporelle s’évacue par nos extrémités et notamment nos petites mimines qui sont généralement mises à rude épreuve.

Oublier vos petits gants d’été. Investissez dans une paire de gants hivernale étudiée spécifiquement pour la pratique du VTT. On oublie les moufles trouvés au fond du carton lors de votre dernier séjour au ski.

Pourquoi choisir des gants adaptés au VTT ?

Tous simplement le VTT demande une certaine aisance au pilotage. Lorsque l’on pilote, bien sentir ses leviers de freins ou ses commandes de shifter est indispensable afin de maîtriser sa monture en toute circonstance.

Depuis 3 ans, je roule avec les gants 100 % qui me protègent efficacement une tenue au froid efficace jusqu’à une température d’environ 5° Celsius.

En dessous, j’ajoute une petite paire de sous gants Décathlon en laine Mérinos. Choisir ses gants est un ressenti très personnel certains pratiquants optant pour des modèles plus épais alors que d’autres s’orienteront sur un produit plus fin.

Ne négligez surtout pas la protection de vos mimines. Des mains ou pieds froids peuvent vite écourter votre sortie.

Pour conclure, les fabricants d’aujourd’hui nous proposent une multitude de produits, qui correspondent à un large panel de VTTtistes. Le budget ; la durée de vos sorties, la région où vous roulez, guideront vos choix. Alors, n’hésitez plus et sautez le pas pour rouler cet automne bien équipé.

Une question, une interrogation n’hésitent pas à me laisser un petit commentaire en bas de cet article.

Crédits photos : RedBull, Alltricks,Foulées.com

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