Réussir sa première sortie en bike-park
D’ici quelques mois, l’été va pointer le bout de son nez, et la neige va laisser place à une multitude de sentiers, prêts à être dévalés par une quantité de vététistes avides de nouvelles sensations. Et si vous êtes en train de lire cet article, je suppose que vous aussi, l’envie vous démange de réserver votre semaine dans l’une des nombreuses stations de l’Hexagone. Alors, voici quelques conseils pour réussir votre première sortie en bike-park.
Quelles destinations ?
Alpes-Maritimes, Hautes-Alpes, Pyrénées, Massif central, Vosges… La France compte quelques-uns des plus beaux massifs montagneux d’Europe. Autant d’offres qui, selon votre point de départ, peuvent vous aiguiller : les Alpes avec les fameuses Portes du Soleil, Vallnord et son bike-park mondialement connu, ainsi que le Queyras avec ses sentiers et ses vues à couper le souffle. Voici quelques exemples parmi la multitude de choix qui s’offrent à vous.
Comme pour le ski, les stations balisent leurs pistes avec un système de couleurs allant du vert jusqu’à la piste noire, voire double noire pour les plus aguerris. À noter cependant que, selon l’endroit où vous décidez de vous rendre, les niveaux de difficulté peuvent varier : certaines pistes rouges dans les Pyrénées seront catégorisées en bleu dans une station des Alpes.
Désormais, quelques chaînes YouTube vous permettent de visualiser certains tracés des différentes stations. Alors, n’hésitez pas à les regarder et à vous faire votre propre avis sur le niveau de difficulté auquel vous serez susceptible d’être confronté. Ne surestimez pas votre niveau : la prise de confiance peut venir très, très vite, mais la chute aussi. Selon votre groupe d’amis ou de famille, pensez aux enfants ou aux personnes moins aguerries au maniement du VTT en montagne. Choisissez une station avec plusieurs pistes vertes et bleues si vous débutez ou si vous êtes avec des enfants : tout le monde y prendra du plaisir, je vous l’assure !
Quel vélo ?
Un vélo d’enduro ou d’all-mountain vous permettra de vous faire plaisir dans la majorité des stations, selon votre niveau. Pour ceux qui ne souhaitent pas pédaler, un vélo de descente sera un vrai plus. Il est spécialement conçu pour cela et vous procurera de nouvelles sensations. Cependant, dans la grande majorité des cas, un vélo d’enduro suffira amplement.
Si vous ne disposez pas de vélo, de nombreux loueurs en proposent, avec des tarifs allant de 60 euros à une centaine d’euros la journée. Si vous décidez d’amener votre propre monture, effectuez une révision complète avant votre départ : freins, fourche, amortisseur, roulements de cadre… Tout doit être vérifié et révisé minutieusement, car les vélos subissent de nombreuses vibrations et chocs.
Quelles protections individuelles ?
Comme pour le ski, un équipement de protection est très fortement recommandé, notamment le casque, les gants et les genouillères, qui constituent l’équipement de base. À mon sens, c’est le strict minimum pour se lancer en bike-park.
Commençons par le casque, que je qualifierais d’équipement obligatoire pour toutes les pratiques du vélo en général. En montagne, selon votre type de pratique, vous pouvez opter pour un casque intégral ou un casque classique de type all-mountain ou enduro.
Pour de la randonnée all-mountain, privilégiez un casque jet ouvert, qui permet de pédaler efficacement sans s’étouffer, contrairement à un casque intégral. Certains fabricants proposent désormais des modèles avec mentonnière détachable. L’avantage de ce type de produit est de permettre de pédaler confortablement tout en profitant de la sécurité d’un casque intégral lors des descentes.
Pour les gants, privilégiez des modèles couvrant toute la main et évitez les mitaines, qui offrent une protection insuffisante en cas de chute. De nombreux fabricants proposent aujourd’hui des modèles renforcés avec des patchs de protection placés stratégiquement, garantissant une sécurité optimale dans toutes les situations.
Pour les genouillères, optez pour un modèle léger si vous pratiquez la randonnée, afin de faciliter le pédalage tout en assurant une protection efficace en cas de chute. En revanche, pour une pratique exclusivement en bike-park, privilégiez des modèles plus épais avec des renforts en D3O ou autres matériaux similaires, offrant une protection optimale.
Pour le reste des protections, je vous recommande vivement un gilet complet intégrant une dorsale, un plastron et des coudières. Fini les équipements encombrants des années 2000 ! Aujourd’hui, les matériaux ont évolué pour offrir une protection optimale tout en restant légers et résistants aux chocs.
Les premiers modèles sont accessibles dès 100 euros pour l’entrée de gamme, tandis que les versions haut de gamme peuvent dépasser les 300 euros. N’hésitez pas à investir dans des protections de qualité, votre sécurité en dépend.
Combien coûtent les remontées mécaniques ?
Qui dit bike-park dit forfait pour les remontées mécaniques, que ce soit à la journée, à la demi-journée ou à la semaine. Sans informations préalables, le budget peut vite grimper. Heureusement, la plupart des stations disposent d’un site internet où vous pouvez consulter les différentes formules disponibles. En moyenne, il faut compter environ 35 euros pour une journée.
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