Débutant en Enduro ? Maîtrisez vos Suspensions pour Plus de Contrôle et de Plaisir

Débutant en Enduro ? Maîtrisez vos Suspensions pour Plus de Contrôle et de Plaisir

Alors comme ça, vous avez plongé tête la première dans le monde grisant de l’Enduro VTT ? Bienvenue au club ! Vous avez probablement une machine magnifique entre les jambes, avec du débattement à ne plus savoir qu’en faire, prête à dévaler des pentes qui feraient bégayer une chèvre de montagne et à remonter (plus ou moins vaillamment) pour recommencer. C’est ça, l’esprit Enduro : un cocktail détonant de descente engagée et de liaisons parfois piquantes.

Mais voilà, en regardant de plus près votre fier destrier, vous remarquez ces trucs : une fourche costaude, un amortisseur souvent planqué sous le cadre, et surtout… des molettes ! Des rouges, des bleues, parfois des noires, des valves d’air qui ressemblent à celles de vos pneus mais en plus intimidantes. On dirait le tableau de bord d’une navette spatiale, et soyons honnêtes, pour l’instant, vous avez autant d’idée de leur utilité que d’une poule devant un couteau. Vous tournez un truc au pif, ça fait « clic », et vous espérez secrètement que ça va améliorer quelque chose.

Stop ! Respirez. Si vous voulez vraiment profiter de votre potentiel (et de celui de votre vélo) sur les spéciales chronométrées ou juste dans vos sorties engagées entre potes, comprendre et régler vos suspensions n’est pas une option, c’est une nécessité absolue en Enduro. Plus que dans toute autre discipline VTT peut-être, l’Enduro exige un équilibre parfait : une suspension capable d’encaisser des chocs violents à haute vitesse, de coller littéralement vos roues au sol dans des dévers piégeux ou des champs de racines, tout en restant suffisamment efficace pour ne pas transformer chaque montée en séance de torture sur un yop-yop géant.

Oubliez la magie noire et les réglages « secrets » des pros (pour l’instant !). Ce guide est fait pour vous, le débutant en Enduro, celui qui veut passer du stade « je subis mon vélo » à « je pilote ma machine ». On va décortiquer ensemble, simplement mais précisément, ce qui se cache derrière le SAG, le Rebond, la Compression, et pourquoi bien régler tout ça va transformer votre expérience, booster votre confiance et, qui sait, peut-être même grappiller quelques précieuses secondes sur votre prochaine spéciale. Prêt à dompter la bête ? Accrochez-vous, on plonge dans les entrailles de vos suspensions.

Le Grand Mystère des Suspensions : Pourquoi Diable Mon VTT a des Ressorts Partout ?

Vous débutez en VTT. Vous avez peut-être craqué pour un beau « tout-suspendu » (ou « full suspension » pour les bilingues snobs) parce que ça fait « pro », ou parce qu’on vous a dit que c’était mieux. Ou alors vous avez un « semi-rigide » (ou « hardtail ») avec juste une fourche à l’avant qui bouge. Dans tous les cas, vous avez affaire à ce truc magique et intimidant : la suspension.

Mais à quoi ça sert, au juste, ce bazar qui monte et qui descend ? Est-ce juste pour faire joli et ajouter du poids ? Ou est-ce que ça a une vraie utilité, au-delà de vous donner l’impression d’être sur un waterbed après une soirée arrosée ?

La réponse est simple, mais fondamentale : la suspension est là pour GÉRER LES IMPERFECTIONS DU TERRAIN. Oui, ces satanées racines, ces cailloux vicieux, ces trous planqués sous les feuilles mortes qui n’attendent que de vous envoyer valser par-dessus le guidon.

Son rôle est double, et c’est crucial de le comprendre :

  1. Absorber les chocs (Le Confort du Popotin) : C’est l’évidence même. Au lieu que ce soit votre dos, vos bras, et votre précieux postérieur qui encaissent directement chaque impact, c’est la suspension qui fait le sale boulot. Elle se comprime, avale l’obstacle, et vous évite de finir avec le squelette en miettes et l’envie de vendre votre vélo pour acheter un jeu de Scrabble. Plus de confort = plus de temps passé sur le vélo = plus de fun (normalement).
  2. Maintenir les roues au sol (Le Saint Graal : le Grip !) : C’est l’aspect le moins évident pour le débutant, mais c’est peut-être le plus important pour la performance et la sécurité. Quand votre roue rencontre un obstacle, sans suspension, elle décolle. Et une roue en l’air, c’est une roue qui ne contrôle rien : pas de direction, pas de freinage, pas de motricité. La suspension, en se détendant rapidement après l’impact, permet à la roue de suivre le relief du terrain, de rester « collée » au sol le plus possible. Qui dit roue au sol, dit GRIP. Et le grip, mes amis, c’est la vie en VTT. C’est ce qui vous permet de tourner sans glisser, de freiner sans bloquer, de pédaler en montée technique sans patiner comme un pingouin sur une plaque de verglas.

Donc, résumons : Confort + Grip = Contrôle + Vitesse + Sécurité + Plaisir. Pas mal pour un truc qui ressemble à un assemblage de tubes et de molettes, non ?

Hardtail vs Full Suspension : Le Grand Schisme du Débutant

Petite parenthèse nécessaire. Si vous avez un hardtail, vous n’avez qu’une suspension à l’avant : la fourche. L’arrière de votre vélo est rigide comme la justice (enfin, on espère). C’est plus simple, souvent plus léger et moins cher, et ça demande moins d’entretien. C’est aussi un excellent moyen d’apprendre à « lire » le terrain et à piloter « proprement », car l’arrière ne pardonne rien.

Si vous avez un tout-suspendu, félicitations, vous êtes entré dans la cour des grands (ou du moins, des plus complexes). Vous avez une fourche à l’avant ET un amortisseur à l’arrière, relié au cadre par un système de biellettes plus ou moins sophistiqué (la fameuse « cinématique », un mot qui fait peur mais qu’on effleurera à peine aujourd’hui). Plus de confort, plus de grip (surtout en descente et sur terrain défoncé), mais aussi plus de poids, plus de réglages, plus d’entretien, et souvent, plus de sous à débourser.

Cet article s’adresse aux deux camps, car les principes de base (ressort, hydraulique) sont les mêmes à l’avant et à l’arrière. Mais gardez en tête que si vous êtes en hardtail, la moitié des discussions sur l’amortisseur arrière vous concernera moins directement (sauf pour votre culture générale, et frimer auprès des copains).

Au Cœur de la Bête : Ressort et Hydraulique, le Duo Inséparable

Bon, maintenant qu’on sait pourquoi on a des suspensions, voyons comment ça marche à l’intérieur. Oubliez la magie noire et les petits lutins : tout repose sur deux éléments fondamentaux qui travaillent main dans la main (ou plutôt, tube dans le tube).

  1. Le Ressort (Le gros bras qui supporte) : Sa mission principale est de supporter votre poids (et celui du vélo) et de ramener la suspension à sa position initiale après qu’elle se soit comprimée. Sans ressort, votre fourche et votre amortisseur resteraient écrasés au fond après le premier choc. Pas très pratique. C’est lui qui détermine la « force » de base de votre suspension. Il existe deux types principaux de ressorts en VTT :
    • Le Ressort Pneumatique (Air Spring) : Le plus courant aujourd’hui, surtout sur les vélos de gamme moyenne et supérieure. Imaginez une chambre étanche remplie d’air sous pression. Quand la suspension se comprime, le volume de cette chambre diminue, la pression de l’air augmente, et ça résiste. C’est comme essayer de comprimer une pompe à vélo dont vous bouchez la sortie.
      • Avantages : Léger, et surtout, facilement ajustable. En ajoutant ou en retirant de l’air avec une pompe haute pression spécifique (pas la pompe pour vos pneus, malheureux !), vous pouvez adapter la « dureté » du ressort à votre poids et à votre style de pilotage. C’est magique. On peut aussi jouer sur sa progressivité (on y revient) avec des « tokens » ou « volume spacers ».Inconvénients : Nécessite une pompe spécifique (un achat de plus, désolé). Peut être un poil moins sensible sur les tout petits chocs (« friction » des joints) que le ressort hélicoïdal. Sa courbe de compression est naturellement progressive (de plus en plus dur à mesure qu’on enfonce), ce qui est souvent bien, mais pas toujours idéal selon les cadres et les préférences. L’air est sensible aux variations de température et d’altitude (mais pour un débutant, c’est un détail).
    • Le Ressort Hélicoïdal (Coil Spring) : Le bon vieux ressort en métal, comme celui de votre stylo Bic, mais en version XXL et nettement plus costaud. Quand la suspension se comprime, le ressort se tord et résiste.
      • Avantages : Feeling souvent décrit comme plus « moelleux », plus « sensible » sur les petits chocs (moins de friction initiale). Comportement très linéaire : la force nécessaire pour l’enfoncer augmente de manière constante tout au long du débattement (sauf si le ressort lui-même est progressif, mais c’est plus rare). Très fiable et peu sensible aux variations de température.Inconvénients : Beaucoup plus lourd que l’air. Moins ajustable. Pour changer la « dureté », il faut changer physiquement le ressort pour un autre avec un « tarage » (une raideur) différent, adapté à votre poids. Il y a bien une molette de « précontrainte » (Preload), mais son effet est limité : elle sert surtout à s’assurer que le ressort est bien en place et à ajuster très finement le début de course, pas à changer radicalement sa dureté.
    Air ou Coil ? Le Débat Éternel (et un peu stérile pour le débutant) : Pour un débutant, le ressort à air est généralement le choix le plus pratique grâce à sa facilité d’ajustement. Ne vous prenez pas la tête avec le débat « air vs coil » qui agite les forums de passionnés. Apprenez déjà à régler correctement ce que vous avez !
  2. L’Amortisseur Hydraulique (Le cerveau qui contrôle) : Le ressort, c’est bien, mais tout seul, c’est une catastrophe. Imaginez un vélo juste avec des ressorts : au moindre choc, il se comprimerait, puis se détendrait violemment, puis se recomprimerait, etc. Vous seriez sur un pogo stick incontrôlable, rebondissant comme un Marsupilami sous acide. C’est là qu’intervient le système hydraulique, souvent appelé « damper ». Son rôle est de contrôler la VITESSE à laquelle la suspension se comprime et se détend. Comment ? En forçant de l’huile à passer à travers des petits trous (orifices) et des clapets (shims) à l’intérieur de la fourche ou de l’amortisseur. Imaginez essayer de courir dans une piscine : l’eau vous freine. C’est le même principe : l’huile freine le mouvement du piston. L’hydraulique gère deux phases critiques :
    • La Compression : Le contrôle de la vitesse quand la suspension s’enfonce.
    • Le Rebond (ou Détente) : Le contrôle de la vitesse quand la suspension revient à sa position initiale.
    C’est en jouant sur la taille des passages pour l’huile (via les fameuses molettes de réglage externes) qu’on va pouvoir affiner le comportement de nos suspensions. Et c’est là que ça devient vraiment intéressant (et parfois un peu compliqué, mais on va démystifier tout ça).

Le SAG : Votre Point de Départ Absolu, l’Alpha de Tout Réglage !

Avant même de penser à toucher aux molettes de compression ou de rebound, il y a UNE chose primordiale à régler : le SAG (qui vient de l’anglais et signifie « affaissement »).

Le SAG, c’est l’enfoncement de la suspension sous le simple poids du pilote immobile sur le vélo, en position d’attaque (debout sur les pédales, bras et jambes légèrement fléchis, poids centré, prêt à dévaler une pente). C’est un pourcentage du débattement total de votre suspension.

Pourquoi c’est si important ?

  • Pour que la suspension puisse s’étendre : Si votre suspension était totalement étendue lorsque vous êtes sur le vélo, elle ne pourrait pas suivre les creux du terrain. La roue décollerait au moindre trou. Le SAG crée une « réserve » de débattement négatif pour que la roue puisse descendre et garder le contact avec le sol. Crucial pour le grip !
  • Pour utiliser le bon débattement : Un SAG correctement réglé vous place dans la zone de travail idéale de la suspension, là où elle est le plus sensible et efficace.
  • Pour l’équilibre du vélo : Avoir un SAG cohérent entre l’avant (fourche) et l’arrière (amortisseur sur un tout-suspendu) est essentiel pour l’assiette du vélo, c’est-à-dire son équilibre horizontal. Un vélo déséquilibré sera bizarre à piloter (trop penché vers l’avant ou l’arrière).

Comment on règle ce fichu SAG ?

  1. Équipez-vous : Mettez TOUT votre équipement habituel (casque, chaussures, sac à dos avec eau et outils si vous roulez avec). Le poids doit être le vôtre en conditions réelles.
  2. Préparez la suspension : Ouvrez complètement tous les réglages hydrauliques (compression et rebond au plus rapide/ouvert – on verra ça après). Si vous avez un blocage, désactivez-le. Sur les suspensions à air, gonflez à une pression indicative (souvent marquée sur la fourche/amortisseur ou dans le manuel). Sur une suspension à ressort hélicoïdal, vous ne pouvez pas « régler » le SAG de cette manière ; il dépend du tarage du ressort. Si le SAG est mauvais, il faudra changer le ressort (on y revient). Concentrons-nous sur l’air pour l’instant.
  3. Trouvez le débattement total : Mesurez la longueur des « plongeurs » (les tubes supérieurs brillants qui coulissent) de votre fourche. Pour l’amortisseur, mesurez la course de la tige (la partie qui rentre dans le corps de l’amortisseur). Notez ces valeurs. Ex: Fourche de 150mm de débattement, amortisseur avec une course de 55mm.
  4. Le témoin : La plupart des suspensions ont un petit joint torique en caoutchouc sur un plongeur (fourche) ou sur la tige (amortisseur). Poussez ce joint tout en bas, contre les joints racleurs (fourche) ou le corps de l’amortisseur. S’il n’y en a pas, mettez un petit collier Rilsan (serre-câble en plastique) sans le serrer trop fort.
  5. Montez sur le vélo : Délicatement, sans rebondir. Mettez-vous en position d’attaque (debout, pédales à l’horizontale, coudes et genoux fléchis, regard loin devant). Appuyez-vous éventuellement contre un mur ou demandez à un ami de vous tenir (sans fausser la mesure).
  6. Stabilisez et descendez : Pompez doucement une ou deux fois sur les suspensions pour vaincre la friction initiale, puis stabilisez-vous en position d’attaque pendant quelques secondes. Ensuite, descendez du vélo le plus délicatement possible pour ne pas faire bouger le témoin en caoutchouc.
  7. Mesurez l’enfoncement : Mesurez la distance entre le joint racleur (ou le corps de l’amortisseur) et le témoin en caoutchouc. C’est votre SAG en millimètres.
  8. Calculez le pourcentage : Divisez le SAG mesuré (en mm) par le débattement total (en mm) et multipliez par 100.
    • Exemple fourche : SAG mesuré = 30mm. Débattement = 150mm. SAG = (30 / 150) * 100 = 20%.
    • Exemple amortisseur : SAG mesuré = 15mm. Course = 55mm. SAG = (15 / 55) * 100 = environ 27%.
  9. Ajustez la pression (pour l’air) :
    • SAG trop faible (ex: 10%) ? Il faut dégonfler un peu. Utilisez votre pompe haute pression. Relâchez l’air par petites pressions sur le bouton de la pompe. Répétez les étapes 5 à 8.
    • SAG trop élevé (ex: 40%) ? Il faut gonfler un peu plus. Répétez les étapes 5 à 8.
    • Continuez jusqu’à atteindre la valeur cible. Notez la pression d’air finale ! C’est votre pression de base.

Quelles sont les valeurs cibles de SAG ?

Ça dépend de la pratique et des préférences, mais voici des ordres de grandeur pour commencer :

  • Cross-Country (XC) : On cherche plus de fermeté et d’efficacité au pédalage.
    • Fourche : 15-20%
    • Amortisseur : 20-25%
  • Trail / All-Mountain : Le compromis polyvalence.
    • Fourche : 20-25%
    • Amortisseur : 25-30%
  • Enduro : Plus orienté descente, besoin de plus de sensibilité et de capacité à encaisser.
    • Fourche : 25-30%
    • Amortisseur : 30-35%
  • Descente (DH) : Priorité absolue à l’absorption et au grip en descente.
    • Fourche : 25-30% (parfois un peu moins selon les préférences)
    • Amortisseur : 30-35% (parfois un peu plus)

Important : Ces chiffres sont des points de départ. Votre ressenti personnel et le type de terrain sur lequel vous roulez sont aussi très importants. N’hésitez pas à expérimenter légèrement autour de ces valeurs (+/- 2-3%) une fois que vous aurez plus d’expérience.

Et si j’ai un ressort hélicoïdal (coil) ? Si votre SAG est incorrect avec un ressort coil, pas de miracle : il faut probablement changer le ressort pour un autre avec un tarage (exprimé en lbs/in ou N/mm) plus adapté à votre poids. La molette de précontrainte ne peut pas compenser un ressort trop mou ou trop dur. Elle sert juste à ajuster finement (généralement 1 ou 2 tours maximum une fois le ressort en contact). Si vous tournez la molette de précontrainte comme un forcené pour durcir un ressort trop mou, vous allez juste réduire sa sensibilité sur les petits chocs et rendre la suspension moins efficace. Consultez le fabricant de votre vélo ou de votre suspension pour savoir quel tarage de ressort est recommandé pour votre poids.

Le SAG, c’est la BASE. Ne le négligez JAMAIS. Un SAG mal réglé, et tous les autres réglages que vous ferez ensuite seront faussés. Vérifiez-le régulièrement (la pression d’air peut varier un peu, votre poids aussi si vous avez abusé des raclettes cet hiver).

L’Hydraulique en Action : Dompter la Bête avec Compression et Rebond

Ok, votre SAG est réglé aux petits oignons. Votre suspension supporte correctement votre poids. Maintenant, il faut contrôler comment elle bouge. C’est le rôle de l’hydraulique et de ses deux réglages fondamentaux : le Rebond et la Compression.

Sur la plupart des fourches et amortisseurs, vous trouverez des molettes (souvent rouges pour le rebond, bleues ou noires pour la compression) avec des clics ou des positions. Tourner ces molettes modifie la taille des orifices par lesquels l’huile doit passer, rendant le mouvement plus ou moins rapide.

Commençons par le plus CRUCIAL : Le Rebond (Rebound ou Détente)

Le rebond contrôle la vitesse à laquelle la suspension revient à sa position initiale APRÈS avoir été comprimée. C’est LE réglage qui a le plus d’impact sur le comportement général du vélo et votre sécurité. Un rebond mal réglé peut transformer votre super VTT en machine infernale.

  • Rebond TROP RAPIDE (molette trop ouverte, souvent symbolisé par un lapin 🐇 ou « -« ) :
    • Symptômes : Le vélo vous donne l’impression de vouloir vous éjecter après chaque choc (effet « pogo stick » ou « coup de pied au cul »). Il est instable, difficile à contrôler dans les sections rapides et défoncées. Les roues « dribblent » sur les petits chocs successifs au lieu de les absorber, entraînant une perte de grip catastrophique. Vous avez l’impression de flotter au-dessus du terrain sans jamais vraiment le « sentir ». C’est la recette parfaite pour une belle gamelle.
    • Analogie : Un trampoline sans personne dessus. Il remonte à toute vitesse.
  • Rebond TROP LENT (molette trop fermée, souvent symbolisé par une tortue 🐢 ou « + ») :
    • Symptômes : La suspension n’a pas le temps de revenir complètement entre deux chocs rapprochés. Elle s’enfonce de plus en plus au fil des impacts et finit par « packer » (rester au fond du débattement). Le vélo devient dur, inconfortable, perd du débattement utile. Il donne l’impression d’être « mort », sans dynamisme. Sur les appels de sauts, il peut vous « absorber » au lieu de vous aider à décoller. Moins dangereux que trop rapide, mais terriblement inefficace et désagréable.
    • Analogie : Essayer de sortir d’une piscine remplie de mélasse. C’est lent et laborieux.

Comment régler le Rebond ? La Méthode du Juste Milieu :

Le but est de trouver le réglage le plus rapide possible SANS que ça devienne instable ou que ça vous éjecte. Un rebond vif permet à la roue de suivre le terrain, mais trop vif la fait rebondir.

  1. Point de départ : Comptez le nombre total de clics de votre molette de rebond (de complètement fermé à complètement ouvert). Mettez-vous à peu près au milieu.
  2. Le Test du Trottoir (simpliste mais utile pour dégrossir) : Trouvez un petit trottoir ou une marche. En roulant doucement, comprimez votre fourche (en freinant de l’avant et en vous penchant) ou votre amortisseur (en vous asseyant brusquement). Observez/sentez à quelle vitesse ça remonte.
    • Si ça remonte TRÈS vite avec un « klong » et que la roue avant décolle presque (ou que l’arrière vous botte les fesses), c’est trop rapide -> Fermez le rebond (vers la tortue/+), quelques clics à la fois.
    • Si ça remonte TRÈS lentement, de manière paresseuse, c’est trop lent -> Ouvrez le rebond (vers le lapin/-), quelques clics à la fois.
  3. Le Test sur le Terrain (le seul qui vaille vraiment) : Allez rouler sur un sentier que vous connaissez bien, avec des sections variées (racines, cailloux, freinages, virages). Concentrez-vous sur le ressenti :
    • Instabilité, perte de grip, sensation d’être secoué ? -> Rebond trop rapide. Fermez de 1-2 clics. Roulez à nouveau. Répétez si nécessaire.
    • Vélo « mort », dur, qui tape dans les bras/jambes sur les successions de chocs, qui ne revient pas assez vite ? -> Rebond trop lent. Ouvrez de 1-2 clics. Roulez à nouveau. Répétez.
  4. La méthode du « Bracketing » : Une bonne technique est d’aller volontairement trop loin dans un sens (ex: fermer jusqu’à ce que ça « packe » clairement), puis trop loin dans l’autre (ouvrir jusqu’à ce que ça devienne un pogo stick). Cela vous permet de bien identifier les sensations extrêmes. Ensuite, revenez progressivement vers le milieu jusqu’à trouver le réglage qui vous semble le plus contrôlé ET le plus dynamique, celui où la roue colle au terrain sans vous désarçonner.
  5. Fourche et Amortisseur : Sur un tout-suspendu, réglez le rebond de la fourche et de l’amortisseur indépendamment, mais essayez d’obtenir un comportement équilibré. Souvent, le rebond arrière est réglé légèrement plus lent que l’avant pour la stabilité, mais c’est une question de préférence.

Le Rebond, c’est personnel et ça dépend du terrain. Un réglage parfait sur un sentier lisse et rapide ne le sera peut-être pas sur une piste défoncée et lente. Mais trouvez votre réglage de base, notez-le, et ajustez-le finement si besoin. Et si vous ne devez toucher qu’à UN SEUL réglage hydraulique au début, que ce soit celui-là !

Ensuite, la Compression : Sculpter la Réaction à l’Impact

La compression contrôle la vitesse à laquelle la suspension s’enfonce lorsqu’elle rencontre un obstacle. Contrairement au rebond qui est quasi-universellement présent et réglable, les réglages de compression varient beaucoup plus selon le niveau de gamme de votre suspension.

Sur les modèles d’entrée de gamme, vous n’aurez parfois aucun réglage de compression externe, ou juste un blocage (Lockout). Sur les modèles milieu et haut de gamme, vous aurez souvent des réglages de Compression Basse Vitesse (Low-Speed Compression – LSC) et parfois de Compression Haute Vitesse (High-Speed Compression – HSC).

  • Le Blocage (Lockout / Climb Switch) : C’est un réglage de compression « tout ou rien » (ou presque). En l’activant (souvent via un levier bleu), vous fermez énormément le circuit de compression, rendant la suspension très ferme, voire quasi rigide.
    • Utilité : Principalement pour les montées sur route ou piste très lisse, afin d’éviter le « pompage » (le vélo qui oscille sous l’effet du pédalage) et maximiser le rendement. Très utile en XC, moins en enduro/DH (sauf pour les liaisons).
    • Attention : OUBLIEZ DE LE DÉSACTIVER AVANT LA DESCENTE, et vous allez vite comprendre l’intérêt d’une suspension fonctionnelle (et peut-être visiter le sol de près). La plupart des systèmes modernes ont une sécurité (un seuil de déclenchement) pour éviter la casse en cas de gros choc oublié, mais ça reste une expérience désagréable. Certains systèmes offrent une position intermédiaire (« Trail », « Pedal ») qui raffermit la compression sans bloquer complètement, un bon compromis pour les montées techniques ou les sections de pédalage en terrain vallonné.
  • La Compression Basse Vitesse (LSC – Low-Speed Compression) : Ce réglage affecte la fermeté de la suspension lors des mouvements lents de la tige/des plongeurs. Pensez :
    • Pompage au pédalage : Un peu plus de LSC peut le réduire.
    • Transferts de masse : Le vélo qui plonge au freinage (freinage de l’avant -> la fourche s’enfonce), ou qui s’écrase à l’accélération/dans les virages relevés. Plus de LSC = plus de support, le vélo reste plus « haut » dans le débattement.
    • Petits chocs et sensibilité initiale : Trop de LSC peut rendre la suspension moins sensible sur les petites aspérités, la rendre « durette » sur les petits impacts.
    • Réglage : C’est un équilibre à trouver. On cherche suffisamment de LSC pour avoir du support et limiter le pompage/la plongée au freinage, mais pas trop pour ne pas perdre en confort et en grip sur les petits chocs. Commencez avec le réglage LSC complètement ouvert (le plus souple, souvent « -« ). Si vous trouvez que le vélo pompe trop, plonge excessivement au freinage ou manque de support dans les appuis, ajoutez quelques clics de LSC (vers le « + »). Si le vélo devient inconfortable, « tape » sur les petits chocs, revenez en arrière.
  • La Compression Haute Vitesse (HSC – High-Speed Compression) : Ce réglage (moins courant, surtout sur le matériel d’entrée/milieu de gamme) affecte la fermeté de la suspension lors des mouvements rapides de la tige/des plongeurs. Pensez :
    • Gros impacts : Réception de sauts, passages dans des champs de racines ou de pierres à haute vitesse, trous carrés.
    • Contrôle du débattement : Plus de HSC aide à éviter de « talonner » (utiliser tout le débattement violemment) sur les gros chocs.
    • Harshness (dureté) : Trop de HSC rendra le vélo très dur et inconfortable sur les impacts rapides et secs. Il transmettra les chocs au lieu de les absorber.
    • Réglage : Si vous avez ce réglage, commencez plutôt ouvert. Si vous talonnez fréquemment malgré un SAG correct, ajoutez un peu de HSC. Si le vélo est trop dur sur les successions d’impacts rapides, ouvrez le HSC. C’est un réglage plus fin, souvent moins nécessaire à ajuster pour un débutant que le LSC ou le Rebond. Ne vous focalisez pas dessus au début si vous l’avez.

La Règle d’Or du Réglage Hydraulique : UN SEUL CHANGEMENT À LA FOIS !

C’est tentant de tourner toutes les molettes en même temps, mais c’est le meilleur moyen de ne rien comprendre. Méthode :

  1. Réglez votre SAG.
  2. Réglez votre Rebond jusqu’à satisfaction. Notez le réglage.
  3. Roulez. Si vous identifiez un problème spécifique lié à la compression (pompage, plongée, talonnage), ajustez UNIQUEMENT la compression (LSC en priorité) par petits incréments (1-2 clics). Roulez à nouveau pour évaluer l’effet.
  4. Prenez des notes ! Votre poids, la pression d’air, le nombre de clics de rebond et de compression (en partant de fermé ou d’ouvert, mais soyez constant !). Ça vous permettra de revenir à un réglage connu ou de voir l’évolution.

Progressivité, Tokens et Volume Spacers : Jouer avec la Fin de Course

On a parlé du ressort à air. Un de ses avantages est qu’on peut modifier sa progressivité. Kézako ?

  • Linéaire : La force nécessaire pour enfoncer la suspension augmente de manière constante. C’est typique d’un ressort hélicoïdal. Ça donne une sensation de souplesse constante.
  • Progressif : La force nécessaire augmente de plus en plus vite à mesure qu’on s’enfonce dans le débattement. La fin de course est beaucoup plus ferme que le début. C’est typique d’un ressort à air.

Pourquoi c’est intéressant ? Une suspension progressive est souple en début de course (confort, grip sur petits chocs) mais se raffermit fortement en fin de course pour éviter de talonner violemment sur les gros impacts.

Comment on modifie ça sur un ressort à air ? Avec des Tokens (chez RockShox), des Volume Spacers (chez Fox et d’autres) ou des « entretoises de volume ». Ce sont de petites pièces en plastique qu’on ajoute (ou retire) dans la chambre d’air principale de la fourche ou de l’amortisseur.

  • Ajouter des tokens/spacers : Réduit le volume de la chambre d’air. L’air va monter en pression plus rapidement lors de la compression. Résultat : plus de progressivité. La suspension sera plus difficile à enfoncer en fin de course. Utile si vous talonnez souvent malgré un SAG correct.
  • Retirer des tokens/spacers : Augmente le volume de la chambre d’air. Résultat : moins de progressivité (plus linéaire). La suspension sera plus facile à enfoncer sur toute la course. Utile si vous n’utilisez jamais tout votre débattement, même sur de gros chocs, ou si vous trouvez la fin de course trop dure.

Comment faire ? C’est une manipulation relativement simple, mais qui demande de dégonfler complètement la suspension et d’ouvrir la chambre d’air (souvent en dévissant le bouchon supérieur côté air sur une fourche, ou le corps de l’amortisseur). Consultez IMPÉRATIVEMENT le manuel de votre suspension ou des tutoriels fiables avant de vous lancer. C’est un excellent moyen d’adapter finement le comportement de votre suspension à votre poids et votre style (un pilote lourd ou agressif aura souvent besoin de plus de tokens qu’un pilote léger et doux).

Ne confondez pas pression d’air et tokens :

  • La pression d’air (via le SAG) règle le support en début et milieu de course.
  • Les tokens règlent principalement le support en fin de course (la résistance au talonnage).

Vous pouvez avoir le bon SAG mais quand même talonner (-> ajouter un token) ou ne jamais utiliser tout le débattement (-> enlever un token).

Les Composants en Bref : Fourche et Amortisseur

Juste pour être sûr qu’on parle bien de la même chose :

  • La Fourche (à l’avant) :
    • Plongeurs (Stanchions) : Les tubes supérieurs (souvent Ø32 à 40mm) qui coulissent. Leur diamètre influence la rigidité. Plus c’est gros, plus c’est rigide (et lourd).
    • Fourreaux (Lowers) : Les tubes inférieurs dans lesquels les plongeurs coulissent. Contiennent l’huile de lubrification et parfois le ressort à air ou l’hydraulique.
    • Té (Crown) : La pièce qui relie les plongeurs au pivot. Peut être simple (XC, trail) ou double (DH, freeride).
    • Pivot (Steerer Tube) : Le tube qui traverse le cadre (douille de direction) et sur lequel on fixe la potence. Souvent conique (plus large en bas).
    • Axe de roue : Ce qui tient la roue. Souvent un axe traversant (thru-axle) pour plus de rigidité (ex: 15x110mm Boost).
    • Débattement (Travel) : La distance maximale sur laquelle la fourche peut se comprimer (ex: 100mm en XC, 160mm en Enduro, 200mm en DH).
  • L’Amortisseur (à l’arrière, sur les tout-suspendus) :
    • Corps (Body/Can) : Le cylindre principal contenant le ressort (air ou coil) et/ou l’hydraulique.
    • Tige (Shaft/Piston Rod) : La tige qui rentre et sort du corps principal.
    • Œillets (Eyelets) : Les trous aux extrémités pour fixer l’amortisseur au cadre et à la biellette. Attention aux différentes largeurs et diamètres de buselures (hardware).
    • Réservoir « Piggyback » : Une bonbonne supplémentaire accolée au corps principal sur certains amortisseurs (souvent pour l’enduro/DH). Contient plus d’huile et/ou un piston flottant (IFP) séparant l’huile de l’azote. But : meilleure gestion de la chaleur lors des longues descentes (l’huile chaude perd ses propriétés d’amortissement) et performance plus constante. Plus lourd et encombrant.
    • Entraxe et Course (Stroke) : Deux mesures cruciales définissant un amortisseur (ex: 210x55mm). L’entraxe est la longueur totale entre les œillets quand il est détendu. La course est la distance maximale sur laquelle la tige peut s’enfoncer. Ne JAMAIS monter un amortisseur avec un entraxe ou une course différente de celle préconisée pour votre cadre ! Ça modifierait la géométrie et la cinématique, au risque d’endommager le cadre ou de rendre le vélo dangereux.

L’Entretien : Parce qu’une Suspension, ça se Chouchoute !

Vos suspensions travaillent dur. Elles encaissent les chocs, la boue, la poussière… Pour qu’elles continuent de fonctionner correctement et longtemps, un minimum d’entretien est indispensable. Négliger l’entretien, c’est la garantie d’avoir des performances dégradées (friction, perte d’amortissement) et de devoir payer des réparations coûteuses plus tard (plongeurs usés = très cher).

L’Entretien Facile (Ce que vous DEVEZ faire régulièrement) :

  1. Nettoyage après chaque sortie : C’est la base ! Un coup de jet d’eau (pas haute pression directement sur les joints !) et/ou un chiffon doux et humide pour enlever la boue et la poussière des plongeurs de la fourche et de la tige de l’amortisseur. Des plongeurs propres coulissent mieux et usent moins les joints.
  2. Lubrification des joints racleurs : Après nettoyage et séchage, vous pouvez appliquer une goutte d’huile de lubrification spécifique pour suspensions (PAS de WD40 ou d’huile de chaîne !) sur les joints racleurs (les joints en caoutchouc en haut des fourreaux et autour de la tige d’amortisseur). Pompez quelques fois sur la suspension pour faire pénétrer, puis essuyez l’excédent qui aura fait remonter les dernières saletés. Ça maintient les joints souples et réduit la friction. Certains préconisent de ne pas le faire systématiquement pour ne pas attirer la saleté, mais un nettoyage/essuyage après est clé.

L’Entretien Périodique (Ce qu’il faut faire faire ou apprendre à faire) :

Vos suspensions contiennent de l’huile pour l’hydraulique (damping) et de l’huile pour la lubrification (bain d’huile dans les fourreaux). Ces huiles se dégradent avec le temps et l’utilisation, et se chargent de micro-particules d’usure. Les joints aussi s’usent.

  • Entretien « 50 heures » (ou annuel, selon l’utilisation) – Service des Bas de Jambe / Air Can Service : C’est l’entretien de base, mais crucial. Il consiste à démonter les fourreaux de la fourche (ou la chambre d’air de l’amortisseur), nettoyer l’intérieur, vérifier/changer les joints en mousse de lubrification, changer l’huile de lubrification (bain d’huile), et remonter. Ça permet de garder un coulissement parfait et de protéger les plongeurs. Relativement facile à faire soi-même avec les bons outils et un tuto fiable, ou pas très cher chez un pro. Ne zappez JAMAIS cet entretien !
  • Entretien « 200 heures » (ou tous les 1-2 ans) – Révision Complète (Full Rebuild) : Là, on démonte tout, y compris la cartouche hydraulique. On change tous les joints (air, huile, racleurs), on purge et remplace l’huile hydraulique. C’est plus complexe, demande des outils spécifiques et une bonne connaissance. Souvent préférable de le confier à un atelier spécialisé ou au centre de service de la marque. C’est ce qui garantit que votre amortissement hydraulique fonctionne comme au premier jour.

Signes qu’un entretien est nécessaire (outre les préconisations) :

  • Fuites d’huile visibles.
  • Suspension qui « gratte » ou manque de sensibilité.
  • Perte de pression d’air anormale.
  • Bruits suspects (glouglou, claquements).
  • Réglages hydrauliques qui n’ont plus d’effet.
  • Plongeurs ou tige anormalement secs après utilisation.

N’attendez pas ces signes pour agir ! Un entretien préventif coûte bien moins cher qu’une réparation curative.

Erreurs Communes du Débutant (et Comment les Éviter)

On est tous passés par là. Voici quelques pièges classiques :

  1. Ignorer le SAG : L’erreur n°1. On l’a dit et redit, c’est la base. Ne gonflez pas « au pif » ou « pour que ce soit dur ».
  2. Rebond en mode Pogo Stick ou Mélasse : L’erreur n°2. Prenez le temps de le régler correctement sur le terrain. C’est crucial pour le contrôle.
  3. Tourner toutes les molettes en même temps : Vous ne saurez jamais quel réglage a eu quel effet. Méthode et patience !
  4. Confondre Précontrainte (Coil) et Dureté : La molette de précharge sur un ressort hélicoïdal n’est pas là pour rendre un ressort mou plus dur. Elle ajuste le seuil de déclenchement. Si le ressort n’est pas adapté à votre poids, changez-le.
  5. Penser que « Plus de débattement = Mieux » : Un gros débattement (ex: 170mm) mal réglé ou inadapté à votre pratique (faire de la rando tranquille) sera moins efficace et agréable qu’un débattement plus court (ex: 130mm) bien réglé. Le bon débattement, c’est celui qui correspond à votre terrain de jeu et votre style.
  6. Oublier le blocage activé avant la descente : Ça pique. Prenez l’habitude de le vérifier.
  7. Ne pas tenir compte des pneus : La pression et le type de vos pneus ont une influence énorme sur le grip et le confort, interagissant directement avec la suspension. Des pneus surgonflés annuleront les bénéfices d’une suspension bien réglée. C’est un autre vaste sujet !
  8. Négliger l’entretien : Vos suspensions vous le feront payer cher (littéralement).

Le Mot de la Fin (Temporaire, car l’Apprentissage Continue)

Voilà, on a brassé large et profond. Des principes de base (ressort/hydraulique) aux réglages essentiels (SAG, Rebond, Compression LSC/HSC), en passant par la progressivité (tokens) et l’entretien. C’est beaucoup d’informations, je sais. Votre cerveau fume peut-être autant qu’un disque de frein après une descente de Coupe du Monde.

L’objectif n’est pas de tout maîtriser en une seule lecture. Relisez les sections qui vous semblent obscures. Surtout, ALLEZ ROULER et EXPÉRIMENTEZ ! C’est sur le terrain que vous comprendrez vraiment les effets de chaque réglage.

N’ayez pas peur de toucher aux molettes (une à la fois !). Notez vos réglages de base. Essayez de sentir la différence quand vous changez quelque chose. Le « bon » réglage est celui qui vous donne confiance, contrôle et confort sur VOS sentiers. Il n’y a pas de vérité absolue gravée dans le marbre (ou l’aluminium anodisé de votre fourche).

Comprendre vos suspensions, c’est un voyage. Ça demande du temps, de la curiosité et quelques sessions de « test & learn » (parfois « test & crash », soyons honnêtes). Mais une fois que vous commencerez à sentir comment votre vélo réagit à vos ajustements, une nouvelle dimension du VTT s’ouvrira à vous. Celle où vous ne subissez plus le terrain, mais où vous jouez avec lui, en harmonie avec votre machine.

Alors, prenez votre pompe haute pression, vos clés Allen (si besoin pour les tokens), un carnet, et allez faire connaissance avec ces merveilleux mécanismes qui n’attendent que d’être compris pour vous offrir le meilleur d’eux-mêmes. Bonne chance, et bon ride ! Et n’oubliez pas : même les pros continuent d’ajuster leurs suspensions en permanence. Le réglage parfait est un mythe, mais la recherche du meilleur réglage pour vous, maintenant, est une quête passionnante. Allez, zou !

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Salut rider passionné,

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Je suis Max, le roi auto-proclamé du VTT… et des chutes spectaculaires. Enduro ou downhill (DH), peu importe le terrain, je suis là pour le dompter – ou pour vérifier si les rochers sont vraiment aussi durs qu’ils en ont l’air. Sur ce blog, je partage mes aventures mémorables (parce qu’honnêtement, qui pourrait oublier un vol plané dans une rivière ?), mes astuces pour rouler comme si on savait ce qu'on fait, et mes tests de matos qui ont survécu à mes cascades improbables. Si vous aimez rouler vite, vivre des moments d’adrénaline et rigoler des galères (à distance), vous êtes au bon endroit. Enfilez votre casque… et préparez-vous à rider avec style (ou pas) !

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